Les femmes entrepreneurs francophones s’encouragent les unes les autres en Colombie-Britannique

Les femmes francophones de la Colombie-Britannique bâtissent leurs entreprises en se soutenant les unes les autres. Leur arme secrète est un programme appelé Femmes d'affaires en mouvement (FAM).

Il est difficile de démarrer et de faire croître une entreprise sans le soutien de pairs. Faire partie d'une communauté de langues officielles en situation minoritaire rend la tâche plus difficile. Le programme FAM relève le défi.

Le programme FAM, financé par DEO, est un programme en vigueur depuis 15 ans de la Société de développement économique de la Colombie-Britannique. Il comprend du réseautage, des ateliers et du mentorat. Voyez comment les femmes entrepreneures francophones de la Colombie-Britannique utilisent le programme FAM pour faire avancer leurs entreprises.

Transcription : « Les femmes entrepreneurs francophones s’encouragent les unes les autres en Colombie-Britannique »

(La caméra fait le tour d’une salle de séminaire. Une musique de fond joue.)

(Texte sur l’écran : Femmes d’affaires en Mouvement)

(SUZANNE JACOB, PRÉSIDENTE - SDE) Le projet qui est vraiment en force depuis 7 ou 8 ans déjà, je crois, c’est Femmes d’affaires en mouvement.

Ce groupe qui maintenant représente plus de 250 femmes venant de 25 différentes nationalités a commencé par 3 ou 4 personnes qui vraiment avaient ce but de faire quelque chose pour les femmes.

Le chef de file était certainement Madame Rita Couture qui a été l’inspiration de base de tout ça, et aujourd’hui, cela répond aux besoins de plusieurs femmes.

(Photos d’un séminaire en cours)

(MATHILDE FABRY, PETIT LOULOU) Je m’appelle Mathilde Fabry. Je suis la designer pour mon entreprise qui s’appelle Petit Loulou. Frédérique qui travaille à la SDE et avec qui je travaille toutes les semaines, m’a proposé d’animer un atelier pour expliquer aux gens comment utiliser Etsy et comment l’optimiser. Partager mon savoir avec d’autres artisans pour qu’ils puissent utiliser Etsy.

(LORRAINE FORTIN, BLACK & WHITE COMMUNICATIONS & DESIGN) L’atelier d’aujourd’hui a vraiment été très utile parce que, c’est un sujet actuel, c’est-à dire comment vendre ses choses et ses œuvres. Je pense que c’est un atelier nécessaire.

(Photo de Mathilde Fabry qui parle au cours d’un séminaire)

(MATHILDE FABRY, PETIT LOULOU) J’ai rencontré Frédérique avant qu’elle ne soit engagée à la SDE. Elle m’avait aidé en coaching. Lorsqu’elle a été engagée à la SDE, elle a pensé à moi et elle m’a demandé si ça m’intéressait (de présenter un atelier) et c’était absolument génial, parce qu’on a eu l’opportunité de rencontrer d’autres femmes entrepreneures et on a vu des intervenants toutes les semaines ce qui a fait que j’ai appris beaucoup de choses en comptabilité et en marketing.

(Photo de Mathilde Fabry qui parle au cours d’un séminaire)

(ISABELLE CAILLET, ISA’RTIST) On apprend toujours des choses très intéressantes. Le fait de pouvoir échanger des expériences nous apporte beaucoup mutuellement, et puis aussi faire du networking.

(Photo des participants à une séminaire)

(LORRAINE FORTIN, BLACK & WHITE COMMUNICATIONS & DESIGN) Femmes d’affaires, c’est plus que des conseils. C’est plus qu’un réseau. Je pense qu’à travers nos rencontres, on a une propension à la joie. On n’est jamais toute seule avec nos problèmes. On a des solutions qu’on a en commun. Et ça, je pense que c’est vraiment très utile.

(Photo de Mathilde Fabry pointant vers un écran)

(Symbole de SDE Colombie-Britanique)

[La musique s’arrête]